petite grande voie

Dans le jargon de l'escalade c'est ce qu'on appelle une "petite grande voie". "grande voie" c'est le terme utilisé pour dire que le grimpeur et l'assureur se retrouvent en pleine paroi. "petite" car les adeptes des grandes voies partent généralement pour une dizaine de longueurs. Nous sommes allés trainer nos chaussons sur quatre longueurs du massif des Dentelles de Montmiral afin de réaliser une série de photos pour notre pote Oliv'. Les pros ouvrent l'itinéraire et prennent les photos, nous suivons et nous n'avons qu'à nous faire plaisir sur un magnifique rocher. Arrivée au sommet des Dentelles après une très chouette envolée sur un caillou aux couleurs somptueuses. C'est parti pour la balade...

les photos de cet article ne sont pas libres de droit

entre midi et deux

machine à ré-apprendre à grimper

Trop de vent pour voler, pas assez de temps pour grimper... l'après-midi file en une session bricolage, la "machine à réapprendre à grimper" commence à prendre forme, patience...

En cette journée-de-semaine-à-100-à-l'heure, il y en a qui ont une vie un peu moins speed et qui passent leur temps à profiter des rayons de soleil. Ils auraient tort de se priver...

giboulée

Giboulée, mais j'aurais aussi très bien pu appeler mon article mais où est passé mon week-end...

trail du tiki

Quand la fenêtre météo se referme, quand le rush du boulot ne permet plus de passer une journée en falaise à jouer au margouillat, il ne reste que le trail pour aller "lâcher les watts". Départ dans les champs d'abricotiers du village, direction le col du Pègue, montée au Rocher des Aures, passage dans les pierriers de la face nord, redescente dans le village avec un tiki qui domine fièrement cette arrivée...

ouuuuhhh… ça fait du bien ;)

Les montres molles de Dali

Et oui, j'ai encore lu le Canard cette semaine et malheureusement, on y trouve quelques articles peu réjouissants. Je vous laisse apprécier (si l'on employer ce mot…) l'article intitulé Fukushimaaaaaaah "trois ans après le tsunami  (…) les coeurs fondus menacent toujours", le voici dans sa version intégrale  (un clic sur l'image pour l'agrandir) :

C'est vrai qu'en métropole on ne parle que très peu de l'après-catastrophe japonaise. L'été dernier, en lisant la Dépêche de Tahiti, je réalisais, chiffres à l'appui, à quelle point la catastrophe était loin d'être finie. Très régulièrement le journal polynésien (qui est pourtant à la presse écrite ce que TF1 est à la télévision française…) annonçait les milliers de tonnes d'eau radioactive relâchées dans l'Océan Pacifique, ça glace le dos…

Pour se plonger dans un témoignage intéressant d'après-catastrophe-nucléaire, je conseille la lecture d'un printemps à Tchernobyl, d'Emmanuel Lepage. BD très aboutie et témoignage saisissant d'un voyage au delà du rationnel.

le vieux renard

Aérologie désordonnée en cette journée mais tel un vieux renard qui flaire les bons coups, Gégé a su nous convaincre de tenter un "Ruy-sud". En plus, Gégé avait décidé de monter en voiture, il a eu la gentillesse de prendre les voiles pour nous permettre de randonner légé (12kg en moins sur le dos, on se sent déjà pousser des ailes dès la montée…).

Comme on dit à Tahiti, MAURUURU Gégé !

Ensuite, ce sont de belles images de parapente, vous commencez à connaître...

vol-rando

Nous avons marché dans les bois, sur les alpages. Finalement, cette belle rando dans le calme et sous le soleil était aussi plaisante que le vol.

Les quelques jours de repos ont permis de recharger les batteries, le petit tube de crème de marron englouti juste avant de s'envoler permet d'assurer pour le reste...

"le reste" c'est un déco'-ouest des crêtes de la Lance, des thermiques qui nous ont permis de prendre de la hauteur et un bon moment passé avec les copains.

Reprise

Reprise… non pas du boulot, mais des activités de pleine nature !

un petit détour

Il est arrivé à notre grande (et agréable) surprise, le tome III des racontars. Grace au travail de Gwen de Bonneval et d'Hervé Tanquerelle, "les peuples trappeurs du nord-est du Groenland sont ressuscités" dixit Jorn Riel, l'auteur des racontars dont sont inspirés les BD.

Un racontar "est une histoire vraie qui pourrait passer pour un mensonge. A moins que ce ne soit l'inverse" explique Jorn Riel. Peu importe, c'est plein d'humour et ça nous plonge dans l'ambiance glaciale de la vie des trappeurs solitaires du Groenland des années 50.

La BD est même appréciée par le chat... mais peut-être pas pour les mêmes raisons.

la double peine

 Ce fut la journée des extrêmes. Début de rando' les pieds dans l'eau pour finir les pieds dans la neige.

Ce fut le vol des extrêmes, 1h15 de pur bonheur à s'amuser dans le ciel de Vesc avec les copains…

… puis 15 minutes de descente cauchemardesque où tout déraille, malade sous ma voile je perds mes sensations, je jette toutes mes forces dans la bataille pour gérer un "atterro propre". Mission accomplie mais à quel prix... les jambes en guimauve, l'esprit dans la brume, ce sont les copains qui m'ont aidé pour la suite. La soirée se finit aux urgences de Montélimar entre les prises de sang et les scanners.

Mais la perf' de la soirée est pour Denis-la-malice qui, après avoir volé sous sa voile orange, s'est improvisé babysitter d'un soir pour permettre à ma Verveine de me rejoindre à l'hôpital. la petite histoire dit que l'on a retrouvé Temanu allongé sur son babysitter d'un soir après une soirée épuisante… mauruuru l'ami !

La double peine est pour maintenant. L'anticyclone tant espéré depuis le mois de décembre s'est enfin durablement installé dans le ciel de la Drôme, la semaine de "gavage" est arrivée mais c'est maintenant qu'il faut calmer de jeu… aaahhhh...

slack

De passage dans le Tarn-et-Garonne pour une escapade en famille, j'ai ressorti la slack. Selon la légende urbaine (ou plutôt la légende rurale), la slackline aurait été inventée au Yosemite dans les années 80 par des grimpeurs qui ne savaient pas quoi faire de leurs surplus de sangles... je crois plutôt qu'elle a été inventée par des grimpeurs qui n'avaient plus le temps de grimper ;)

Tendue entre les pruniers de Rataboule, avec un rayon de soleil et l'herbe grasse de la campagne sous les pieds, cet après-midi la slack m'a juste permis de me sentir un peu funambule...

***

Ce soir, nous avons une pensée pour le petit cousin "so british" de Temanu. A seulement 15 jours d'existence, il lutte contre la maladie. Courage p'tit-d'homme, la vie est une longue expédition, tu livres ton premier combat… be strong !

au nom de la bombe

Le "Canard Enchaîné" est pour moi un vrai paradoxe, j'aime le lire car c'est encore un des rares canards indépendants vendus dans nos kiosques. L'info' est de qualité, mais la pluspart du temps il me fout en rogne : les magouilles, les dossiers crapuleux,  les hommes politiques véreux, la malbouffe, les escroqueries… ce n'est pas le genre de littérature qui vous réconcilie avec le genre humain. Cette semaine c'est la patronne des forces armées en Polynésie Française qui tient des propos odieux.

Je pense qu'en terme de BD cette femme en est resté à "Tintin au Congo", je vais lui conseiller de passer aux BD de l'an 2000, celles qui ont quelque chose à dire.

A lire, le travail très précis d'Albert Drandov et Franckie Alarcon, pour tous ceux qui veulent en savoir un peu plus sur les 210 tirs de 1960 à 1996 qui ont constitué la période (peu glorieuse) des essais nucléaires français. L'oeuvre est documentée, certains témoignages et documents officiels accompagnent le dessin. "Il sera peut-être nécessaire de minimiser les chiffres réels de façon à ne pas perdre la confiance de la population qui se rendrait compte que quelque chose lui a été caché dès le premier tir", passage tiré de la BD,  extrait du rapport du Dr Philippe Million rédigé en 1966 en Polynésie Française à bord de la "Coquille" (bateau de contrôle biologique de l'armée française) - document estampillé secret défense...

St Léger du Ventoux

Quand ça ne vole pas… ça grimpe !