Dur... dur... c'est le point mort des démarches. Heureusement que je passe mes matinées sous ma voile de parapente sinon ça fait un moment que j'aurais littéralement "explosé"...
Ce matin, après un cool-vol dans le ciel nuageux de Puna'auia, je passe une fois de plus à la gendarmerie voir si notre dossier a enfin été réceptionné. Une fois de plus, je tombe sur un gendarme très sympa qui me dit gentiment qu'il ne faut pas s'inquiéter et "qu'il faut juste attendre que le pigeon-voyageur arrive de Papeete". Au moins, à défaut d'être rapides, les polynésiens ont de l'humour.
Je lui réponds : "et une fois que vous avez réceptionné le dossier et mené votre enquête, combien de temps le pigeon voyageur met-il pour repartir à Papeete ?". Réponse : "ah, ça... on ne peut pas savoir". Bon... et bien c'est ce que l'on pourrait appeler un éclaircissement qui va mettre une nouvelle zone d'ombre sur la date de notre retour.
Pour se consoler il reste les grands yeux tout ronds de notre petit oiseau des Marquises, les vols en parapente et ces moments de calme lors du biberon de 3h du matin où le temps semble s'arrêter. Le calme, le silence de la nuit, le chat qui vient nous observer, la lune dans le noir absolu du ciel polynésien... à quand cette quiétude enfin retrouvée dans notre petit havre de paix drômois ?