Entre deux vols (et entre deux biberons et deux bains), un petit peu de littérature n'est pas pour déplaire. Certains diront que la BD n'est pas de la littérature… ok… la BD n'a pas encore ses lettres de noblesse mais depuis quelques années elle ne se résume plus qu'aux aventures de Spirou et commence à être aussi riche et puissante que certains romans.
Depuis qu'on n'a plus un radis à Tahiti, c'est Denis-la-malice qui me fournit en nouvelles BD. Mention spéciale à la dernière réalisation de Davodeau : "Le chien qui louche".
J'apprécie beaucoup les BD d'Etienne Davodeau (à lire : "Un homme est mort", "Quelques jours avec un menteur", "Les ignorants"). Il fait partie de ces auteurs qui, malgré leur petit succès, ne s'est pas perdu dans de la BD-commerciale. Il décrit toujours des univers touchants autour de personnages que l'on pourrait qualifier d'anti-héros très attachants. Le dessin est rempli de petits instants de vie, en apparence anodins, qui donnent une vraie contenance à l'oeuvre. Oulaaa... je m'arrête... j'ai l'impression de parler comme les critiques littéraires insupportables du Masque et la Plume.
A trouver, certainement pas chez Amazon (vous pouvez écouter au passage le très intéressant interview de Jean-Baptiste Malet sur les conditions de travail chez Amazon...) mais dans toutes les bonnes librairies de l'hexagone et peut-être même à la librairie Odyssey de Papeete (j'avais vu qu'ils avaient en rayon un autre monument de la BD : "le photographe").
Et aussi dans les biblis !!!!!
RépondreSupprimerOn l'a beaucoup aimé ce chien, ici aussi.
Et oui, j'oubliais les biblis, c'est vrai que perdu dans notre Drôme c'est la seule chose qui fait défaut : une bonne bibli avec tout plein de livres et de BD à emprunter !
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