de ma fenêtre . . .

jeux d'ombres à Eyzahut

Après une tentative dimanche de vol-rando qui s'est terminée en volrando-rando, nous avons renouvelé l'essai aujourd'hui avec Gérard. La rando' est toujours aussi belle et ce matin un léger vent du nord a suffi pour gonfler nos voiles. C'est ainsi que nous avons pu profiter d'une longue et belle glissade le long des falaises d'Eyzahut pour rejoindre l'atterro'.

Et avec un vent du nord de face, c'est le soleil qui joue avec nos ombres...

pourquoi t'es végétarien ?

On me pose souvent la question "pourquoi t'es végétarien ?" A force de lire ce qu'entraîne la productivité et le rendement dans le domaine de l'alimentaire j'ai fini par detester l'idée de manger des bonbons constitués de gélatine animale (à voir si vous ne l'avez pas encore vu : la fabrication du E441, appelé "gélatine"), de goûter au saumon d'élevage shooté aux substances toxiques ou de tomber au hasard d'un repas sur un morceau de bidoche dont l'origine est plus que douteuse. Tiens… tiens… dans le Canard Enchaîné de cette semaine, voici un article dont je vous recommande la lecture.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir, le plus simple étant encore d'acheter le Canard ;) ...

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et plouf !

Belle et courte rando', petites conditions, longues tchatches… et plouf !

rata-vibes

Les rata-vibes sont les bonnes ondes qui nous viennent tout droit d'une autre "sweet home", celle de Rataboul. Ce premier Noël avec notre p'tit-tiki a pris des allures so british (thank you for the warm welcome Laetice' & Colin) sur fond de ukulélé (mauruuru Thomas pour les accords gratouillés qui ont donné un petit air polynésien à la fête). Mention spéciale aux cartes et aux affiches dégottées un peu partout dans cette new sweet home… j'adore ! Quant au stilton cheese, au christmas pudding flambé et au miel du matin, ils ont été appréciés à leur juste valeur.

Ce soir, j'ai aussi une forte pensée pour la maman fanau de notre p'tit-tiki qui a dû passer un Noël assez étrange sur une île des Marquises, elle sait que "son oiseau qui s'envole" est entre de bonnes mains et c'était son souhait de nous le confier, mais tout de même...

séance de gonflage

notre eurodéputée est une sardine

Ouulà... c'est dur de reprendre la grimpe après 3 mois d'arrêt, les dévers de Venasque ont vaincu mes avant-bras ! Retour exténué (mais heureux) à la maison, tout juste bon pour manger un bout et ouvrir le journal, car une maison sans vahine et sans p'tit tiki est un peu triste.

C'est donc en ouvrant le journal du palmipède enchaîné que je tombe sur la rubrique intitulée "conflit de canard", extrait :  "C'est la victoire de la raison". C'est ainsi que l'eurodéputée Isabelle Thomas, qui est aussi accessoirement, au Parti Socialiste, secrétaire nationale à la mer, à la pêche et à la protection du littoral, s'est félicitée du vote de ses collègues européens, lesquels ont décidé, mardi 10 décembre, à une courte majorité (342 voix contre 326) de ne pas interdire le chalutage en eau profonde (…), la suite de l'article explique tout simplement comment enjeux financiers ne rime malheureusement jamais avec écologie.

Le chalutage en eau profonde… tiens ça me rappelle une BD qu'Olivier (un copain tangata manu de Tahiti) m'avait fait découvrir sur le net :

Vous pouvez retrouver l'intégralité des planches sur ce site : prends 5 minutes et signe. C'est un travail de Pénélope Bagieu très intéressant qui permet de comprendre ce qu'est cette pourriture de concept de pêche en eau profonde… et dire que nos ministres s'en félicitent !

Pour ceux qui sont plus vidéo que BD, c'est par ici : intervention de Claire Nouvian, c'est le travail qui est  à l'origine de la version bande dessinée.

cocoon

Pas de post ces derniers jours… c'est qu'en ce moment il fait nuit en partant au boulot, il fait nuit en rentrant du boulot, et quand le créneau tant attendu pour aller se changer les idées arrive, la météo nous joue des tours.

Mercredi, les tangata manu de la Drôme que nous sommes avons bondi sur la fenêtre météo qui semblait se présenter. Arrivés au déco' le vent était trop fort, le ciel se bâchait, mais nous avions espoir de voir une amélioration. Deux heures après, notre patience et notre motivation ont été récompensées, le vent s'est calmé et nous a offert une fenêtre de tir. Le temps de déplier les voiles et… la pluie est arrivée, les gouttes d'eau sont venues nous narguer. Il y a des jours où il vaut mieux aller aux champignons que d'essayer de voler…

Finalement après une journée pareille, le plaisir est de retrouver son cocon, sa vahine et son p'tit tiki au coin du feu. Et quand le lendemain après une courte nuit, il faut aller bosser à l'heure du biberon-d'avant-grasse-mat' et à l'heure du chat-qui-se-la-coule-douce-sur-le-lit, vous comprendrez que j'ai toutes les peines du monde à quitter ce petit cocon paisible.

Le reste de la semaine ressemble à un long parcours de luttes, car après avoir "arraché" ma réintégration il faut maintenant se battre pour avoir le droit à notre congé d'adoption (dont deux semaines nous ont déjà été sucrées, merci l'éduc' nat' pour ce nouvel élan d'humanisme...). J'avoue que l'on commence à être fiu de nous battre comme des forcenés juste pour obtenir ce qui est un droit.

Tah'ici

Tout a commencé par une proposition de notre "druide" : Vous survolerez le lagon du Pègue, le rocher des Aures site d'Aéria (…) sans oublier les magnifiques plantations d'abricotiers que des indigènes cultivent encore de nos jours… La météo sera belle, peu de vent, ce sera donc un "tas ici". Et comme le druide nous propose de monter tous les sacs en 4x4, nous voilà partis au grand complet pour un vol-rando' sous le soleil d'hiver. Les copains devant, derrière, c'est une petite file indienne de parapentistes allégés qui arpente les chemins de rando' de la montagne de la Lance.

Pour les copains de Tahiti et ceux de Tah'ici, je vous emmène en photos sur les sentiers de la Lance, au coin du feu pour un pique-nique… 

… sous une voile pour un survol du rocher des Aures, jusqu'à l'attéro avec le coucher de soleil. Car le plaisir du vol-rando' c'est que ça se finit sous une voile, et même s'il ne s'agit que d'un "tas ici", c'est le régal !

Mauruuru le druide et Michaho ! L'idée était très chouette.

de Tahiti à Rachas

Que l'on soit à Tahiti ou à la Roche le parapente a toujours quelque chose de fascinant. Finalement, de ce côté du globe, il suffit d'enfiler un sous-pull, un tee-shirt, 2 sweat-shirts, un blouson. Il ne faut pas oublier le bonnet, les gants, les grosses chaussettes et le sur-pantalon. Au déco' on a plutôt une sensation d'ours-maladroit mais dès que les pieds quittent le sol on se sent quand même oiseau (enfin... le genre d'oiseau migrateur qui décide d'aller au pôle nord). Il n'y a plus le lagon et les cocotiers mais les faces rocheuses, les couleurs d'hiver, le ciel pur et les voiles des copains permettent de profiter du vol libre d'une autre façon !

trail

Changement d'ambiance pour le trail du soir : les chênes verts, le calcaire…

… et les pieds sur la glace !

home. . . sweet home

Nous avons donc quitté Papeete pour un vol-marathon. Disons qu'avec un petit oiseau dans les bras les deux sièges "économiques" sont encore plus "économiques"... Il s'agit d'une perf' dont nous nous serions bien passés : 8h + 10h + 1h de vol, deux escales, des douaniers de Los Angeles toujours aussi aimables -humour-, un brossage de dents avec le déodorant de ma vahine parce qu'après 18h d'avion sans pouvoir dormir plus de 20 minutes d'affilé on n'a plus les yeux en face des trous... (je vous rassure, ça surprend et on s'en rend tout de suite compte !).

Et puis, après 2 dernières heures de voiture (mauruuru papa'u et mama'u)... l'arrivée à La Roche au coeur de la nuit.

En sortant de la voiture j'ai aimé sentir le froid, j'ai adoré trouver la maison chauffée au feu de cheminée, je me suis régalé avec les petits plats préparés par mama'u, j'ai eu énormément de plaisir à trouver des BD (mauruuru Nata), j'ai déjà les papilles qui frémissent à l'idée de goûter le miel et la confiture de rhubarbe faits maison (mauruuru le lézard), j'ai été ému par toutes les douces attentions laissées pour notre oiseau marquisien (mauruuru tous les copains qui sont passés), j'ai aimé entendre mes chats ronronner, j'ai aimé entendre bêler ma biquette dans la nuit... je crois que j'ai encore beaucoup de choses à apprécier dans les jours à venir, beaucoup de choses à faire découvrir à notre petit "franquisien".

Post Scriptum : Couchés à 6h du matin, réveillés à 14h, on est encore "bien dans la brume". On reprend pied et on appellera petit à petit copains et famille. Nana.

J - 1

Epuisés ! Enfin... pas tout le monde...

J'ai quand même eu le temps ce matin de passer dire au revoir aux copains du parapente. Parfois, prendre le temps de tchatcher autour d'un café ou simplement sur le bord d'un parking sont des moments précieux. Nana Michel, nana Edouard j'ai réellement apprécié de vous rencontrer.

Ce soir les premiers colliers de coquillages nous ont été remis. L'émotion est déjà forte, nous sommes tiraillés entre l'immense envie de retrouver notre petit coin de Drôme et le regret de quitter la Polynésie pour au moins 3 ou 4 ans. 

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Départ demain matin, décollage à 8h de Papeete, arrivée prévue à Lyon lundi soir à 20h30 heure drômoise. La seule consolation d'un si long voyage est de se dire que les premiers navigateurs mettaient 6 mois à rejoindre les îles du Pacifique...

J - 2

Les derniers jours nous filent entre les doigts. On aimerait profiter des saveurs et des odeurs de la Polynésie mais la réalité nous rattrape à grand pas. Il faut penser billets d'avion, formalités pour la douane américaine, vente de voiture, résiliation contrats de vini et d'assurance, clôture de compte, colis à expédier... bref toutes ces choses à caractère hautement inintéressant et qui nous font tout simplement oublier d'utiliser la fonction "timer" de l'appareil photo. Le Lézard et la Marette nous excuseront pour ces nouveaux clichés en famille incomplète ;)

Instant de pause dans une journée très remplie... il n'y aura que l'éducation nationale pour croire que l'on se la coule douce les pieds en éventail derrière un jus de mangue.

J - 3

Quand on n'a plus peur de se réveiller avant la fin du rêve...

Ce matin, nous avons obtenu le jugement de délégation de l'exercice de l'autorité parentale pour notre "oiseau des Marquises". Ce document est l'aboutissement du parcours administratif que nous devions surmonter avant de nous envoler vers la métropole. Depuis la première fois depuis le début de l'aventure polynésienne, nous avons la certitude de rentrer à 3 dans la Drôme. Ce matin, il n'y avait pas besoin de voile pour enrouler le thermique d'émotion.

... et que le rêve prend des allures de réalité.

J - 4

Entre nuages et lagon, aujourd'hui il y a comme une ambiance de "dernier vol" dans le ciel tahitien. Côté parapente je crois que le retour au mois de décembre va avoir une saveur d'un coco-glacé, lu sur le forum des tangata manu de la Drôme : "montée à la fraîche dans les feuilles gelées et soaring dans de l'huile par -4°" hi... hi... les copains... vous blaguez... ?