changement d'ambiance

Fini les odeurs d'ilang ilang, place à la petite fraicheur drômoise. La vahine du casque doit se demander ce qu'il lui arrive...

L'esprit est encore à Tahiti mais le bon côté des choses est de retrouver les copains, les messages de soutien, les paysages de la Drôme (certes il n'y a pas le lagon à l'attéro' mais on se régale quand même). Un week-end parapente-trail-escalade va être parfait pour se replonger dans le bon côté de la vie en métropole.

Acte 1 - le parapente du vendredi soir :

conférence

Le voyage touche à sa fin, mon départ est imminent, la vie drômoise sans ma vahine s'annonce un peu tristounette...

J'ai profité de la dernière journée pour déplier une dernière fois la voile. Trois quart d'heure à tourner dans les thermiques et finir le vol à 600 mètres au dessus du lagon... je ne m'en lasse pas. Au cours de ce voyage les moments passés sous mon aile ont été très forts : vols intenses et paysages incroyables.

Mais ce qui caractérise le mieux le club de vol libre polynésien est sans doute le très chouette état d'esprit. Un jour, entre les rires d'Edouard et la non-chalance d'Henri (prononcez "Henrli"), alors que nous attendions au déco' que l'aérologie se mette en place, Yann a sorti le yukulélé, Herenui et Tania se sont mises à chanter. Nous étions assis, la vue dominante sur le lagon. Eric m'a lancé un regard en me disant  : "ça, ça va nous manquer en France..." et oui... je sais déjà que ça va me manquer en France.

En attendant je vous invite à suivre une conférence qui va être mon quotidien dès mon retour en métropole. Arrivée prévue jeudi soir, reprise du boulot vendredi matin... aïe  ! Au programme des deux mois à venir : éducation et parapente.

Pour en savoir plus sur les conférences gesticulées, suivez le lien (http://www.scoplepave.org).

coupure d'internet

En quelques jours de coupure d'internet il y a eu...

Une nouvelle rando' avec Pierre qui n'y comprend plus rien : d'habitude il passe son temps à attendre les gens qui se baignent dans les vasques et s'amusent sous les cascades d'eau, avec un grimpeur c'est dès que l'on voit un banian qu'il faut faire une pause...

Un chat qui se la coule douce sur un sac de rando.

Des vols somptueux dans le ciel de Punaauia dont un qui s'est achevé par le survol d'une baleine au-delà du récif... ce petit bout de chiffon au-dessus de la tête m'aura vraiment fait vivre des moments inoubliables !

Une baignade avec un poisson tropical très dangereux (j'espère que Mik@ ne verra pas le subtil trucage...).

Des couchers de soleil qui continuent de nous faire rêver.

Mais il y a aussi eu des hauts et des bas dans le parcours de l'adoption, ces moments douloureux et intimes dont parle si bien ma vahine sur son blog ( les montagnes russes de tiare et compagnie). Mais on garde espoir et comme disent les copains grimpeurs... "on ne lâche rien !"

atterro' sur la plage

Botanique, cairn et falaise

Nouvelle randonnée avec Pierre, l'Indina Jones de la rando' tahitienne. Cette fois nous avons exploré la vallée de la Vaipohe.

C'est un vrai parcours de botanique au milieu des vasques et des petites cascades que nous propose notre Tahiti-Jones. Les bancouliers et ses feuilles polymorphes, les caféiers sauvages, les quatre-épices, les mape aux racines enveloppantes, les fleurs de datura aux qualités psychotropes, le jacquier (cousin de l'arbre à pain) et ses fruits qui poussent directement sur le tronc, les pacayers facilement reconnaissables à leurs feuilles qui se développent sur la tige, sans compter les régimes de bananes, les plans d'ananas, les cannes à sucre, les pamplemoussiers, les citronniers...

 fleur d'opui

fleur d'hotu

La trace, plus ou moins évidente, est marquée par quelques cairns moussus à peine repérables, les habitudes de randonneurs des pays secs prennent une allure insolite.

La rando' s'achève dans le "canyon sec" où culmine la seule falaise de l'île - avis aux copains grimpeurs : ça y est j'ai trouvé LA falaise de l'île, déversante et sèche, c'est "l'antre du hibou" en mieux ! -  Ce lieu est aussi l'endroit où niche une colonie de salanganes de Tahiti, des oiseaux endémiques de l'île.

Sous les nuages de Punaauia

La photo de la semaine (point de vue complètement subjectif d'un parapentiste) est une fois de plus prise par la vahine-tiare depuis la plage de Punaauia. Les conditions météo étaient généreuses ces derniers jours, ce qui m'a permis d'aller tutoyer les nuages de Punaauia mais aussi d'avoir une vue incroyable sur l'intérieur de l'île. 

Ces moments permettent de décompresser, ce sont des petites étincelles qui font énormément de bien dans un parcours de l'adoption parfois difficile. Les amis qui connaissent les méandres de l'adoption comprendront certainement les moments de doute que nous traversons. Pour les autres, c'est un peu comme quand, en parapente, on est trop bas et que l'on se demande si on va réussir à rejoindre l'atterro'...

escalade

Balade en foret de Moorea, on avance sous une végétation dense ou s'entremêlent racines de banian qui tombent du ciel et racines de mape qui enveloppent les arbres à la manière de drapés.

A la vue d'un tel banian, il faut imaginer un amateur de chocolat "en manque" qui verrait une belle tablette de chocolat noir sur le coin d'une table... vous me suivez... l'irrésistible envie de grimper dedans est trop forte !

va'a à voiles

Point de baleine, de dauphin ou d'orque. Point de Fabrice Santoro (je n'en suis pas resté à Yannick Noah... mais presque...). Le beau tane avec sa magnifique couronne et son collier fleuri se tient devant une va'a à voiles. La pointe Venus vit au rythme des va'a ! Peu pratiqué à Tahiti, les va'a à voiles sont surtout utilisées dans les îles. Comme tous les sports traditionnels, les jours de course sont aussi des jours de fête. L'ambiance est très bonne, les marins vont vêtus de pareu et sont couverts de fleurs. Les va'a glissent sur l'eau pour le plus grand plaisir des passants et des objectifs ! Les pages sportives de la Dépêche de Tahiti parlent va'a avant de parler foot ou tennis (ce qui ne va pas remonter ma culture générale de tennis...).

Les équipes sont composées de deux à trois marins par va'a, certains font office de contrepoids sur les flotteurs pendant que les autres barrent ou gèrent les voiles.

Le équipes sont souvent familiales. En observant la photo des vainqueurs, vous remarquerez qu'il n'y a pas d'âge pour gagner une course de va'a !

suspens de la pointe Venus

Un évènement a attiré les regards de la pointe Vénus...

 

Je vous mets juste un petit indice...

kayac à Moorea

L'occasion de prendre un kayac pour donner quelques coups de rames sur l'océan s'est enfin présentée, les lumières du soleil couchant sur le lagon et sur les montagnes de Moorea prennent une autre dimension. Je me mets presque à rêver de va'a...

Pour Denis-la-malice

Post spécial pour Denis qui, sous l'article Plouf à Tahiti, commentait "fais-nous encore rêver". Mister Denis, voici une série de photos prises lors du dernier vol (mieux d'un plouf !). Tu remarqueras que les photos sont prises sans lâcher les mains des commandes (c'est magique la gopro...) mais avec une bonne prise de tête pour paramétrer la caméra high-tech avant de décoller. A bientôt dans le ciel du col d'Ey, nana l'ami !